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  • J'ai eu le plaisir de présenter notre "Jeudi de l’Écolol'Economie Sociale et solidairegie", dédié à l’Économie Sociale et Solidaire. Nous étions très nombreux hier soir au "Big Ben" accompagné de Claude Taleb, vice Président de la Région en charge de l’ E.S.S., et en présence d'entreprises et d'associations locales. Fédérant les initiatives entrepreneuriales et les dynamiques  associatives, l’Économie Sociale et Solidaire se définie par son opposition aux  criantes limites des schémas économiques capitalistes. Entreprendre autrement, pour une consommation différente et raisonnée, sur de nouveaux schémas solidaires et durables et avec le soutien des politiques publiques.

    Une soirée où, sphères individuelle, entrepreneuriale, associative et politique se sont rejoint pour débattre ensemble sur un avenir économique différent:

    Parce que nous n'avons plus le temps, parce que les démolitions vont toujours plus vite que les constructions, parce que c'est maintenant que les  économies capitalistes, soutenues par des systèmes financiers outranciers nous montrent leurs limites et leur arrogance, parce que nos schémas de consommations sont de plus en plus néfastes et aberrants, parce que les modes de productions tuent nos producteurs, tuent le consommateur, pour tout cela, nous avons besoin de politiques publiques qui se positionnent fortement pour un nouveau système économique, pour une Économie Sociale et Solidaire,et ce quelle que soit la forme qu'elle peut prendre.

    Pour se faire, il faut être trois: un consommateur, qui accepte de consommer différemment, un producteur, qui ose entreprendre différemment et aussi, une volonté forte des politiques publiques !


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  • À l’image de nos voisins d’outre-Rhin, majoritairement favorables à ce que le coût de l’électricité augmente si au bout du compte le nucléaire est effectivement exclu du panache énergétique national, les Américains sont prêts à débourser davantage pour favoriser le développement des énergies propres dans leur pays.

    De leur côté, les Japonais ont consenti des efforts draconiens en matière d’économies d’énergie, comme pour prouver aux pouvoirs publics qu’ils peuvent composer sans l’atome. Il n’est pas question de s’en passer de l’autre coté de l’Atlantique, et pour cause : les États-Unis demeurent la première puissance nucléaire mondiale. Surtout, Barack Obama, qui brigue un second quadriennat, a entrepris ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé faire depuis plus de trois décennies : relancer le programme atomique, en sommeil depuis l’accident de Three Mile Island en 1979.

    Le chef de l’exécutif américain a cependant aussi pris des mesures en vue de donner une nouvelle impulsion aux énergies renouvelables,  largement délaissées par son prédécesseur. Il a en revanche dû se résoudre à enterrer « son » paquet énergie-climat, la faute à des élections de mi-mandat favorables aux républicains, lesquels continuent d’accorder l’essentiel de leurs faveurs aux technologies fossiles et mettent depuis un point d’honneur à détricoter l’ensemble de ses projets environnementaux.

    Leur position résolument conservatrice n’est cependant pas du goût du citoyen américain lambda, si l’on en croit une étude menée par des chercheurs des prestigieuses universités d’Harvard et de Yale. Preuve que les mentalités évoluent aussi au pays de l’Oncle Sam, quand bien même on aurait juré que, là-bas, le « vrai » changement n’est pas pour tout de suite sur le plan écologique, celui-ci serait en effet disposé à payer son électricité 13 % plus cher pour soutenir la mise en oeuvre d’un nouveau standard national sur les énergies propres.

     

    Plus d’énergies renouvelables, moins d'énergie fossile.

    Un pourcentage qui équivaut à une augmentation annuelle non négligeable de cent soixante-deux dollars (environ cent vingt-sept euros) sensée faciliter l’instauration d’une norme qui fixerait à 80 % la proportion d’énergie « propre » ou ne provenant pas de ressources fossiles à l’horizon 2035. L’étude précitée révèle également que la motivation est moins évidente parmi les minorités, les personnes âgées et, sans surprise, les électeurs républicains.

    Cité par Clickgreen.org.uk, Matthew Kotchen, l’un de ses auteurs et par ailleurs professeur agrégé de politique et d’économie de l’environnement à l’Université de Yale, précise que l’objet de ces travaux, qui ont consisté à sonder un échantillon représentatif de mille dix citoyens des États-Unis entre le 23 avril et le 12 mai dernier, était d’évaluer la faisabilité politique d’un nouveau standard sur les énergies renouvelables. Au vu de leurs résultats, qui pourraient aussi être interprétés comme un recul du climato-scepticisme dans les frontières américaines, il n’est pas impossible qu’une telle mesure contraignante soit soumise au vote parlementaire et entre bientôt en vigueur – à condition que le vote des membres du Congrès soit conforme aux aspirations-type des électeurs de leur circonscription, hypothèse d’où sont partis les experts. Encore que l’arrivée d’un républicain à la Maison Blanche compliquerait très certainement la donne…

    Selon M. Kotchen, qui évoque l’avis de nombreux observateurs, elle serait en tout cas la meilleure alternative possible à un paquet énergie-climat pour à la fois limiter les émissions de gaz à effet de serre (NDLR : Pour rappel, les États-Unis sont les deuxièmes plus gros pollueurs de la planète derrière la Chine) et compléter les dispositions aujourd’hui relativement modestes de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Une facture d'électricité en hausse pour réduire par la part des énergies fossiles dans le mix énergétique américain. Qui pouvait croire il y a encore dix ou même cinq ans que les Américains évolueraient dans cette direction ?

    Source: http://www.zegreenweb.com


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  • Publié le 18/05/2012 09:02 | La Dépêche du Midi

     Douzens. Extinction nocturne de l'éclairage public



    Philippe Rappeneau, Maire «Si toutes les villes de France réduisaient l'éclairage public 1300 mégawatts pourraient être économisés:

    l'équivalent de la production d'un réacteur nucléaire"



    Lors de la séance du 04 avril 2012, le conseil municipal a décidé l'extinction de l'éclairage public dans la commune.

    Pourquoi?

    En effet du 1er mai et jusqu'au 30 octobre toutes les nuits de 1 h 30 à 5 h 30 l'éclairage public sera éteint. Cette décision va dans le sens de notre programme d'économie d'énergie qui a débuté par la mise en place : de programmateur électronique aux écoles et au foyer-thêatre ; d'horloges astronomiques qui permettent de planifier l'allumage et l'extinction de l'éclairage public en fonction du lever et du coucher du soleil ; le remplacement échelonné des lampes sodium par des lampes LED. Cette mesure est un élément complémentaire à l'économie réalisée qui est déjà de 7 % mais l'enjeu n'est pas uniquement financier.

    Sur quoi cette réduction peut-elle avoir un impact ?

    Ne pas éclairer la nuit influe sur la santé, la lumière intrusive diminue la production de mélatonine, l'hormone du sommeil très importante dans le processus de défenses immunitaires. Le suréclairage augmente la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA : première cause de cécité après 50 ans).

    Cette restriction répond également aux recommandations préconisées par le Grenelle de l'environnement en matière de développement durable. La lumière artificielle a un impact néfaste sur la biodiversité et dégrade la photosynthèse des plantes. Réduire l'éclairage public c'est aussi limiter la production excessive de CO2.

    Ne craignez-vous pas une augmentation de l'insécurité ?

    C'est une idée reçue: l'extinction nocturne de l'éclairage ne constitue pas un risque pour la sécurité. Par exemple les délinquants sont obligés de se munir de lampe torche, ils sont donc plus facilement repérables de même une étude démontre que les gens roulent moins vite et plus prudemment dans les lieux non éclairés.

    Cette décision est-elle définitive ?

    Il s'agit d'une expérimentation. Un registre est mis à la disposition des Douzenois pour recueillir leur avis. La synthèse sera faite à l'issue de la période expérimentale et le conseil municipal délibérera à nouveau sur la reconduction, l'aménagement ou l'abandon de cette mesure.


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  • Discours de lancement de campagne

    Bonsoir,

    Je suis heureux et fier de lancer notre campagne législative 2012, sur la 9ème circonscription de Seine Maritime et sous les couleurs d'EE-LV.

    Ce soir, Je pense à Eva joly que j'ai soutenue, sans retenue et avec grande conviction pendant la campagne présidentielle, je pense au programme d'EE-LV qu'elle a su porter et sans jamais en déroger. Je continuerai à porter ce programme pendant ces législatives.

    Je me présente devant vous et devant les électeurs de Fécamp, Criquetot, Bolbec, St romain, Goderville, Fauville, valmont, Etretat, et leurs campagnes avoisinantes. Je me présente parce que j'ai compris qu'il était nécessaire de se positionner fortement et politiquement, sur nos convictions. Je pense que l'écologie politique est la seule voie qui permettra de répondre aux incessantes contradictions de fonctionnement de notre société. Contradictions qui plombent notre travail, qui salissent nos campagnes, qui défigurent nos villes et qui finissent par décourager notre jeunesse.

    je suis satisfait de l 'accord ministériel conclu ce jour avec Cécile Duflot ! Je suis satisfait parce que j'ai compris qu'on ne faisait pas de politique avec des roudoudous dans les poches , et surtout parce que notre monde est dans un tel état qu'il nous faut intervenir, où et dès, que cela est possible ! Quelle responsabilité porterions-nous si nous avions eu l'occasion de faire quelque chose et que nous ne l'ayons fait. Et, où, mieux faire, que dans un exécutif ?

    Mais pour conclure des accords électoraux avec nos partenaires de gauche, il nous faut être suffisamment lisible et faire entendre notre voix, pour peser, de manière déterminante sur les choix politiques des années à venir.


    Quelques mots sur le nucléaire. Je cite (à propos de l'EPR) : « parce que je suis attaché au progrès technique » 

    Vous l'avez compris, je pense à François Hollande Président de la République , je pense au PS, à nos partenaires politiques, mais concurrents aujourd'hui. Nous devons donner au pays un appareil législatif, uni, fiable, mais suffisamment diversifié pour qu'il s'arme de précautions.

    Je pense au Front de Gauche. L'écologie n’appartient pas aux "écolos"! Qu'elle soit reprise par d'autres, par tous, serait la meilleure chose qui puisse arriver, à condition, qu'elle soit bien appliquée avec expérience, recul, conviction et compétences, et surtout, sans arrière-pensée politique.

    Qu'elle se dise républicaine ou extrême, je pense à la droite, elle qui, par la voix de Sarkozy portait et porte encore aujourd'hui des valeurs que nous ne partageons pas. Que « travail », « mérite », et « respect », deviennent, « développement », « compétence » et « solidarité » : valeurs écologiques. Et qu'elles ne soient plus vendues, comme elles l'ont été ces dernières années.

    A tout discours ses remerciements ! Je voudrais remercier ma femme. Cette campagne me nourri de passions, parfois de colères, et de beaucoup de travail et je ne suis probablement pas le plus disponible des époux.

    Je veux remercier Régine, ma suppléante, qui n'a pas le rôle le plus facile dans cette aventure, elle travaille souvent dans l'ombre et reste toujours présente.

    Je remercie, tous les militants d'EE-LV qui travaillent à cette campagne et qui m'épaulent à hauteur de leurs disponibilités : les commissions de travail qui préparent les dossiers techniques, le comité de re-lecture qui corrige mes coquilles et tempère mon enthousiasme ou mes colères, les petits bras qui tractent et collent, nos intervenants techniciens qui animent à nos débats : Merci à toutes ! Merci à tous.

    Pour finir, je veux remercier tous mes soutiens, tous ces gens, non adhérents, mais coopérateurs ou sympathisants qui ont accepté que leurs noms soient posés à coté du mien et ce à une période, où, malheureusement, un engagement politique ne fait plus vendre.

    Pour conclure, seul un bon vote des écologistes aux prochaines élections législatives nous donnera suffisamment de force et de légitimité pour faire entendre notre voix et pour peser, de manière déterminante sur les choix politiques des années à venir, Pour cela j'ai besoin de vos votes et de votre soutien.

    Merci.


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