• Notre agriculture, notre culture, nos schémas de fonctionnements, ont été pensé au sortir de la guerre, dans un schéma alors indispensable des années 50, qui plus est, dans un schémas de la France des années 50. Ce fonctionnement d'après guerre,  perdure jusque dans notre manière de nous regarder. Nous cultivons, nous nous déplaçons , nous consommons, nous travaillons de la même manière, alors que nos ressources ne sont plus les mêmes ni nos besoins. Notre planète a changé, nous avons changé, mais peu nos systèmes économiques, sociaux et politiques.

    Symptomatiquement, Je suis surpris de voir l’intérêt, la passion que suscite la commémoration de la disparition de Claude François ou de Dalida, fleurons d'une variété très française. Le terme même "d’exception culturelle" me semble insensé. Cette précaution identitaire, ce besoin de se retourner, le terme même de "patrie", que je regarde non pas avec suspicion mais avec prudence, tout cela me parait bien encombrant alors que nous avons, collectivement, à évaluer nos besoins pour ne pas ...... mourir.

    Nous ne trouverons bien les réponses qu'ensemble et, parce que notre planète n'est qu'une, qui ne seront applicables qu'ensemble. Nous n'aurons de salut qu'a travailler avec l'autre. Et, pour ne pas réinventer l'eau chaude, visiter d'autres villespour y débusquer les systèmes astucieux et avérés qui fonctionnent, écouter d'autres accents, intégrer d'autres cultures, d'autres techniques, d'autres schémas. Comment les frontières pourraient elles être imperméables aux bonnes idées, aux compétences?

    Il est temps de partager, de mutualiser.

    De l'autre, de l'ailleurs, ne pas se méfier, ne plus se méfier, ne jamais se méfier.


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  • Veille foncière et nucléaire.Nous avons bien entendu Nicolas Sarkozy ne pas vouloir quitter la source d'énergie, sure et efficace qu'est le nucléaire, rassuré qu'il est par les études des techniciens et contrôleurs. Nous avons bien entendu François Hollande dire qu'il n'a pas conclu d'accords politiques sur le nucléaire et qu'il ne fermera qu'une seule centrale parce qu'elle est "trop vieille" et construite sur une zone sismique et gardera les autres et construira l'EPR car il est "pour le progrès".

    pourtant, une simple erreur humaine à provoqué le drame de tchernobyl, pourtant les contrôleurs japonais de fukushima, eux aussi, étaient surs.

    EE-LV veut arrêter les centrales nucléaires parce que cela est possible. Même si les perspectives complexe; Le scénario est simple. Il nous faut préparer les conditions à la transition énergétique. Revoir notre emprise sur nos terres agricoles pour amener la biomasse nécessaire; revoir nos politiques urbaines et nos habitats pour réduire nos consommations énergétiques. Investir dans une politique d'emploi et de formation liée aux énergies renouvelables.


     

     

     


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    Présidentielle :le collectif "Pasde0deconduite"

    publie les réponses des candidats du 2ème tour


     
    zéro de conduite

    Le collectif "Pasde0deconduite" a interrogé dans une lettre ouverte en février 2012 les candidats à l'élection présidentielle sur leur politique de prévention pour la petite enfance. Il rend publique les réponses des candidats présents au deuxième tour.
    Dans son courrier, François Hollande apporte ses réponses aux questions figurant dans la lettre ouverte de "Pasde0deconduite".
    Dans son courrier, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy rappelle essentiellement la politique qu’il a menée depuis 2007.
    Le collectif "Pasde0deconduite" porte ces courriers à la connaissance de l’ensemble des parents, des professionnels, des citoyens et des élus concernés par la politique de prévention pour la petite enfance, afin qu’ils disposent des éléments de réponse des deux candidats, utiles à prendre en compte dans leur choix pour l’élection du futur président de la République.
    Le collectif "Pasde0deconduite" continuera à œuvrer pour
    l’approche humaniste et éthique de la prévention pour la petite enfance dont la France a une longue et riche expérience
    .

    réponses          Télécharger « mod_article46178884_4fa3a4b8cdd40.pdf »

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  • Discours

    «Mesdames et Messieurs, 

    En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

    Je pense à tous les présidents de la Ve République qui m'ont précédé. Je pense au général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité. Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité. Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français. Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a oeuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France. Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

    Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français qui est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait plus subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force de transformer le monde. Je pense, je ne vous le cache pas, avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.



    Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.Exigence de respecter la parole donnée (bis)  et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort. Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social. Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.

    Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapable. Exigence de sécurité et de protection parce que il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque alors que la France a tant besoin qu'on assume les risques et que l'on prenne des initiatives. Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordres et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles. Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur imposait sans aucun résultat. L'exigence de résultat est un devoir pour moi.

    Exigence de justice parce que depuis bien longtemps les Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous. Exigence de rompre enfin avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel qui a fait tant de mal à notre démocratie parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits. Il nous faut inventer de nouvelles solutions.

    Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'ont manifesté les Français. Je défendrai l'indépendance et l'identité de la France parce que la France a une identité. Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et à son impartialité. Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable. Je vais me battre pour une Europe qui protège, parce que c'est le sens de l'idéal européenne, pour l'union de la Méditerranée et pour le développement de l'Afrique, parce que le destin de l'Europe et l'Afrique inconstestablement sont liés. Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde. 

    La tâche sera difficile et elle devra s'inscrire dans la durée. Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer. Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis du fond de mon coeur que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France. Pour  moi, le service de la France est un devoir.

    Il n'y a  qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut l'ouverture. Le 6 mai il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français, qui est grand parce qu'il ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place, que l'on pense à sa place.

    Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer,  qui mérite notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination totale à ne jamais les décevoir.

    Vive la République ! Vive la France !»

     

     

     

     

     


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  •       Fukushima toi même!

    Le 11 mars 2011, une vague s'ecrase sur l'enceinte de la centrale nucléaire de Fukishima.Le combat est inégal.

    La centrale a perdu, les japonais ont perdus, nous avons perdus.

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