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    Présidentielle :le collectif "Pasde0deconduite"

    publie les réponses des candidats du 2ème tour


     
    zéro de conduite

    Le collectif "Pasde0deconduite" a interrogé dans une lettre ouverte en février 2012 les candidats à l'élection présidentielle sur leur politique de prévention pour la petite enfance. Il rend publique les réponses des candidats présents au deuxième tour.
    Dans son courrier, François Hollande apporte ses réponses aux questions figurant dans la lettre ouverte de "Pasde0deconduite".
    Dans son courrier, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy rappelle essentiellement la politique qu’il a menée depuis 2007.
    Le collectif "Pasde0deconduite" porte ces courriers à la connaissance de l’ensemble des parents, des professionnels, des citoyens et des élus concernés par la politique de prévention pour la petite enfance, afin qu’ils disposent des éléments de réponse des deux candidats, utiles à prendre en compte dans leur choix pour l’élection du futur président de la République.
    Le collectif "Pasde0deconduite" continuera à œuvrer pour
    l’approche humaniste et éthique de la prévention pour la petite enfance dont la France a une longue et riche expérience
    .

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  • Discours

    «Mesdames et Messieurs, 

    En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

    Je pense à tous les présidents de la Ve République qui m'ont précédé. Je pense au général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité. Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité. Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français. Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a oeuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France. Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

    Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français qui est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait plus subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force de transformer le monde. Je pense, je ne vous le cache pas, avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.



    Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.Exigence de respecter la parole donnée (bis)  et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort. Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social. Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.

    Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapable. Exigence de sécurité et de protection parce que il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque alors que la France a tant besoin qu'on assume les risques et que l'on prenne des initiatives. Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordres et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles. Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur imposait sans aucun résultat. L'exigence de résultat est un devoir pour moi.

    Exigence de justice parce que depuis bien longtemps les Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous. Exigence de rompre enfin avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel qui a fait tant de mal à notre démocratie parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits. Il nous faut inventer de nouvelles solutions.

    Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'ont manifesté les Français. Je défendrai l'indépendance et l'identité de la France parce que la France a une identité. Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et à son impartialité. Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable. Je vais me battre pour une Europe qui protège, parce que c'est le sens de l'idéal européenne, pour l'union de la Méditerranée et pour le développement de l'Afrique, parce que le destin de l'Europe et l'Afrique inconstestablement sont liés. Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde. 

    La tâche sera difficile et elle devra s'inscrire dans la durée. Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer. Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis du fond de mon coeur que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France. Pour  moi, le service de la France est un devoir.

    Il n'y a  qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut l'ouverture. Le 6 mai il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français, qui est grand parce qu'il ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place, que l'on pense à sa place.

    Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer,  qui mérite notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination totale à ne jamais les décevoir.

    Vive la République ! Vive la France !»

     

     

     

     

     


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  •       Fukushima toi même!

    Le 11 mars 2011, une vague s'ecrase sur l'enceinte de la centrale nucléaire de Fukishima.Le combat est inégal.

    La centrale a perdu, les japonais ont perdus, nous avons perdus.

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  • Les Colibris"Le superflux est sans limite et sujet à frustrations; alors que l'essenciel est limité".

    Pierre Rabhi

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  • Petits florilèges d'articles de pédagogues, de techniciens et de politiques sur le sujet:

     

    « Que tout les hommes se doivent entraide en tant que passagers du vaisseau terrestre. C'est la prise de conscience écologique. Elle est irréversible »

    R.Le développement durable par l'exemple. Debray - Le moment fraternité

     

    Voici une synthèse d'articles publiés dans "Les cahiers pédagogiques" traitant du développement durable.  Ces "Agendas 21", ces "démarches de développement durable" qui n'en n'ont que le nom et qui escomptent des effets préalablement choisis, n'ont souvent rien d'une méthodologie, construite, participative et transversale. Pédagogues, administrateurs, politiciens, tous ont ici une approche raisonnée et pertinente du développement durable. Sans artifice, ni précaution, ils n'hésitent pas à épingler les faux projets, les fausses bonnes idées et bonnes paroles qui ne servent que ceux qui les produisent.

    Le politicien doit, maintenant, gérer les enjeux de manière transversale et avec concertation; parceque le productivisme et le tout social, dans leur conflits, occultent souvent les enjeux environementaux.

     

    Environnement n'est pas développement durable:

    Un bon citoyen a un certain nombre de devoir vis à vis de la nature et de l'environnement: il éteint les lumières, il trie les déchets, il économise le papier ...Les représentations du développement durable, mais aussi de nombreuses incitations officielles, incluent fréquemment ces « bons gestes ».

    Qu'apporte l'éducation au développement durable si elle est réduit à cela?

    Les « bons gestes » pour utiles qu'ils soient ne permettent pas de construire et comprendre un projet de société dans ses composantes environnementales, sociales, économiques, et éthiques avec toute la complexité de réponse qui ne peuvent être uniques et simples. Ils peuvent même constituer un frein pour une vision des problématiques globale: Les gestes pour économiser l'électricité peuvent éluder des questions énergétiques plus fondamentales (…)

    (Jean Simonneaux Enfa université de Toulouse pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     

    Le développement durable est porteur d'interrogations qui activent des débats parfois passionnés. (...). La définition du rapport Burtland, communément admise, place clairement les hommes et leurs besoins au coeur des problématiques. Ne nous trompons pas de cible: lorsque l'on parle de D.D. C'est bien de développement humain dont il s'agit; les slogans « préserver la terre » ou « bon pour la planète », omniprésents risquent parfois de nous en écarter quelque peu. Ce qui nous préoccupe c'est bien le « Développement » et la « durabilité » de l'humanité sur une planète vivable.

    Cette approche nous invite à dénouer le noeud gordien de l'opposition environnement / développement; les aspects environnementaux sont assurément incontournables, mais ils doivent être remplacés dans des démarches globales où les questions sociales, économiques et culturelles sont tout aussi première. Les entrées peuvent êtres diverses, davantage « écolo-centrées » ou « économico-centrées » ou encore « socio-centrées », pourvu que l'on ait bien conscience du point de vue duquel on se place et qu'on veille à le positionner par rapport aux autres entrées.

    (Michel Hagnerelle Inspecteur, chargé de mission par le ministre de l'E.N. Pour l'EDD. pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     

    La gouvernance: intégration de l'individu et sa participation à l'exécutif:

    Un futur citoyen n'est pas seulement responsable de ses actions personnelles, il doit être apte à participer aux décisions publiques, apte à s'engager dans l'élaboration d'une société durable; ce qui nécessite des connaissances, des valeurs et une aptitude à vivre ensemble.

    Une telle conception nous conduit à définir des finalités éducatives plus ambitieuses que ces simples « bons gestes », il s'agit de former les acteurs sociaux à penser par eux mêmes, à faire preuve de responsabilité. L'action du citoyen ne se réduit pas à déléguer son pouvoir à un élu. Derrière la citoyenneté, il s'agit de s'interroger sur la gouvernance, c'est à dire sur l'organisation de la décision et du pouvoir dans les différentes sphères et échelons de la société. (...) .

    (Jean Simonneaux Enfa université de Toulouse pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

    Tout passe aujourd'hui au crible d'une évaluation chiffrée et raisonnée par critères et objectifs. Cette rationalisation constitue sans conteste un progrès. Mais le dessaisissement du citoyen de ces questions vives, qu'une démocratie est censé porter au débat public pour une décision partagée, est source de nombreux effets pervers.

    En premier lieu les personnes ordinaires ne sont plus habilitées à prendre part aux discutions, car on ne leur reconnaît pas les compétences nécessaires pour contredire un sociologue, un chimiste, un biologiste, des spécialistes reconnus et institués comme tel. La faculté de débattre, qui reste formellement au mains des citoyens par intermédiaire de leurs représentants, est en réalité transférée à un groupe de scientifiques et d'intellectuels, censés représenter et garantir la rationalité, et partant l'irréfutabilité, des choix mis en ouvre. Le citoyen est occulté.

    (jean marc Pothier professeur de lycée, pilote du projet èco-lycée pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010 )

     

    Échec et illégitimité de la seule science:

    Les modalités de formation tant des élèves que des jeunes enseignants, doivent être adaptées aux enjeux actuels. Il s'agit tout d'abord de favoriser une rationalité critique, en cherchant à transmettre l'idée que les sciences, d'une part, sont nécessaires, mais pas suffisantes pour les prises de décision, et d'autre part, qu'elles ne constituent pas un ensemble homogène qui proposerait une seule analyse ou une seule solution. Les expertises scientifiques doivent être complétées par des discussions sur le choix des sociétés avec l'ensemble de la population (…). Au delà de l'analyse scientifique réelle et nécessaire à la compréhension, le décryptage des enjeux de pouvoir permet de comprendre comment la science est traduite pour être mise au service d'une pluralité de projets (…) Les situations d'évaluations proposées doivent porter essentiellement sur la validité des démarches et des argumentations et non pas sur la production de LA bonne solution, sinon on promeut une forme de scientisme qui a conduit à bien des excès.(...)

    Les savoirs scientifiques ne doivent pas être présentés de manière isolée, le contexte dans lequel ils peuvent être appliqués doit être mis en perspective et analysé, condition à la promotion d'une citoyenneté scientifique.

    (Jean Simonneaux Enfa université de Toulouse pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010) La clef du D.D. est d' amener les apprenants à se poser des questions, à bannir les « il n'y a qu'à », à comprendre qu'il n'y a jamais de réponse unique, que l'on travail sur des savoirs en construction, et que l'on est souvent amenés à choisir entre des options contradictoires, ce sont les fondements d'une éducation au choix et à la prise de position. Cela doit aussi les conduire à s'interroger sur la validité des méthodes scientifiques utilisées, sur les modèles explicatifs, sur le statut des scénarios dans les prévisions. D'autant que le monde scientifique (au sens large) apparaît bien éclaté face à la nécessité des approches systémiques.

    (Michel Hagnerelle Inspecteur, chargé de mission par le ministre de l'E.N. Pour l'EDD.pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     

    Pourtant, la nature même de la démarche scientifique repose sur la controverse et non sur le consensus ainsi que sur la publicité et le reproductibilité des résultats expérimentaux. Autant dire que les contradicteurs, quel qu'ils soient et la simple condition qu'ils fondent leurs arguments, sont toujours les bien venus dans les milieux scientifiques, car ils permettent d'infirmer oui renforcer une théorie, selon que leurs contre arguments sont in fine validés ou non. Car, est il utile de le rappeler, aucune théorie scientifiques, aucune représentation du monde, ne peut se prétendre absolument vraie ni définitive.

    Enfin, en contradiction avec l' hypothèse positive d'un mode totalement rationnel, il ne faut jamais oublier que l'humain n'est réductible à aucun déterminisme économique, sociologique ou autre.

    (jean marc Pothier professeur de lycée, pilote du projet èco-lycée pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010 )

     

     

     

    Se méfier du discours ambiant et des concepts véhiculés:

     

    Développer l'esprit critique et décrypter « les discours ». Il s'agit d'amener les apprenants à prendre toutes les distances nécessaires avec les innombrables clichés , le marketing d'entreprise ou de collectivité, avec les approches émotionnelles ou catastrophistes, avec les discours normatifs ou moralisateurs, il s'agit aussi de les initier au décryptage du jeu des acteurs, des conflits d'intérêts, des stratégies géopolitiques ou commerciales jouant sur la peur et le culpabilité.

    (Michel Hagnerelle Inspecteur, chargé de mission par le ministre de l'E.N. Pour l'EDD. pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     

    Dans un monde dominé par la communication, il est nécessaire pour un futur citoyen d'avoir une distance critique face aux présentations souvent réductrices des médias. Il faut identifier les différentes analyses et entraîner à un regard critique sur les producteurs de discours et leurs enjeux. Les savoirs scientifiques ne doivent pas être présenté de manière isolées, le contexte dans lequel ils peuvent être appliqués doit être mis en perspective et analysé.

    (Jean Simonneaux Enfa université de Toulouse pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     

    Et cela ne sera pas facile:

     

    Les choses se compliques singulièrement lorsque les équipes se composent de maintes personnes qui n'ont pas les mêmes objectifs, ni souvent les mêmes pratiques, ni les mêmes horaires de présence dans établissement. C'est sans compter aussi que le groupe de référence n'est plus la classe, mais l'établissement dans son ensemble, y compris les personnels administratifs et de service, les partenaires extérieurs et les collectivités locales, pour former un établissement en démarche de D.D.

    Grâce à l'articulation et la « mise en synergie entre les différents niveaux d'action dans une démarche de projets et de développement de partenariats ». Discours technocratique, si il en est qui oubli au passage qu'instituer un travail d'équipe ou un partenariat sans moyens temporels ni matériels, sans pilote et sans contenu ni objectif commun ( si ce n'est le concept flou du D.D.) relève de l'incantation.

    (jean marc Pothier professeur de lycée, pilote du projet èco-lycée pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010 )

     

    De la nécessite de choisir sa géographie:

     

    Une question fondamentale est celle de la définition même des besoins. Chacun dans un bel élan individualiste, ne tends à les définir que par rapport à lui même et dans la société ou il vit. Entre les besoins physiologiques fondamentaux et les besoins les plus élevés comme la communication ou le divertissement, le hiatus est immense entre les différentes couches d'une même société, et plus fondamental encore entre différentes civilisations. De fait, le niveau et le point de vue auxquels on se place changent du tout au tout les exigences du D.D.

    (jean marc Pothier professeur de lycée, pilote du projet èco-lycée pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010 )

     

    Le développement durable, une méthodologie politique:

     

    l' intégration au D.D. Est complexe car elle implique une vision globale et politique: Certes le rôle de l'école est de former à la réflexion: Mais le développement durable ne se contente pas de poser des questions, il propose aussi des réponses. Que penserait on de projets éducatifs du type «  éducation au socialisme » ou « éducation au libéralisme » Or le D.D. Au sens fort est lui aussi une doctrine puisqu'il entend fournir une interprétation de la réalité et orienter l'action humaine. Il est donc nécessaire, dans un cadre démocratique, de l'aborder sous un angle pluriel et critique et non comme quelque chose allant de soi.

    (…) A partir de choix personnels, le D.D. Est un moyen d'aller plus loin et s'interroger sur les politiques publiques menées, en matière de transport, d'urbanisme, de commerce international,etc. Sans cela le D.D. Prends le risque de devenir un discours moralisateur et culpabilisant, en compromettant alors tout changement effectif.

    (Pacal Canfin , députe européen « Europe Écologie » pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010 )

     

    De la concertation dans la démarche de D.D.:

     

    Seuls les langages, les paroles, les liens, les mots, les gestes peuvent nous aider dans ce qui constitue un défit autrement plus grand que le défit écologique – se comprendre entre humains, Nous avons à faire ensemble et pour cela nous devons nous parler. (...)

    Aujourd'hui quand on sait qu'il faut décloisonner, quand on sait que la diversité est un atout, quand on sait que la participation est la clé, aujourd'hui un mot s'impose: concertation. Qu'il soit de la sphère de l'état, de la sphère des collectivités, de la sphère des collectivités ou de la sphère de la société civile, nul ne peut plus arriver comme ça seul sur un territoire et dire « On va faire ça » Toute action, tout projet, exige aujourd'hui une vision partagée avec tous ceux qui se sentent concernés.

    La concertation, on la vit dans l'objectif de se mettre d'accord et non d'avoir raison a concertation exige qu'on se rencontre, qu'on échange, qu'on se connaisse et qu' enfin on se fasse confiance. Dans la concertation, ce qui compte d'abord se sont les relations. Ceci nécessite une écoute active, un esprit de conciliation, une méthode rigoureuse. Dans tout les cas le respect mutuel est la base de tout.

    (roland Gérard – co-directeur du Directif Français de l'Education à l'Environnement Durable, et du Collectif Nature pour les Cahiers Pédagogiques janvier 2010)

     


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